Toi, moi et l’inconnu

Seulement amis ?

Toi et moi, on en a déjà parlé de nos fantasmes, de l’incontournable plan à trois : 1 homme, 2 femmes… Mais toi, ce qui t’excite, c’est d’imaginer deux hommes ensemble, les voir se séduire, se caresser, s’embrasser… Sans savoir si oui ou non tu vas te joindre à eux. J’ai pas arrêté d’y penser, depuis notre conversation : tu as ouvert cette curiosité en moi, celle de côtoyer un autre corps que celui d’une femme. Ce soir, je te regarde comme je ne t’ai jamais regardée. Je te vois parler avec cet homme, nonchalamment appuyé contre la balustrade du balcon. La soirée bat son plein dans le salon. Les gens rient fort, chantent, dansent. Les fenêtres sont grandes ouvertes, c’est une belle soirée d’été. Tu éclates de rire alors qu’il fait de grands gestes tout en te racontant une histoire qui semble rocambolesque. Tes pommettes sont rouges, tes yeux brillent, tout ton visage s’anime. On n’est pourtant qu’amis mais, ce soir, tu me plais, encore plus que d’ordinaire… Tu dois sentir le poids de mon regard car, soudain, tu plantes tes yeux dans les miens, l’air de dire “Qu’est-ce qu’il y a ?”. Ça n’échappe pas à ton interlocuteur, qui se retourne vers moi. Il est beau, charmant. Il me sourit et tu m’invites à vous rejoindre. Je sens l’alchimie entre vous deux et je propose d’aller vous chercher un verre. Il me dit “Laisse, j’y vais”, et me laisse seul avec toi. Je te chuchote “tu es particulièrement belle, ce soir”, et tu me lances un regard à la fois surpris et provocant. L’homme revient. Tu approches ta bouche de son oreille et lui murmure quelque chose d’inaudible. Il lève les yeux vers moi avant de les baisser de nouveau vers toi. Enfin, tu te rapproches de moi, m’attrape doucement la main et m’entraîne sans un mot à ta suite. Je te suis sans même me retourner jusque dans la cage d’escalier de l’immeuble. Tu t’arrêtes brusquement et te retournes vers moi. On est si proches l’un de l’autre, entre nous il y a une électricité qui nous était jusque-là inconnue.

L’inconnu nous rejoint…

J’entends la porte de l’appartement claquer derrière moi. L’homme nous a suivis. Tu me demandes très sérieusement si c’est ok. Je me sens excité, enthousiaste. J’approuve d’un mouvement de tête et tu montes les escaliers jusqu’au dernier étage. Tu colles ton oreille contre la porte du dernier palier. Tu te relèves avec un sourire et nous murmures “La voie est libre”. Tu t’approches de l’autre homme, assez doucement pour ne pas brusquer la situation. Tu presses tes lèvres contre les siennes. Il ouvre la bouche. Toi aussi. Je vois vos langues se frôler, se rencontrer, s’enrouler avec de plus en plus de fougue. Un gémissement t’échappe. J’ai soudain très envie de l’embrasser et que ce gémissement devienne mien. Les battements de mon cœur s’accélèrent, ma queue durcit. Je m’approche de vous et, très naturellement, tu t’écartes de lui pour me laisser la place. Je regarde cet homme à l'œil brillant et l’embrasse. Nos langues s’entremêlent, et à mesure que je l’embrasse, je sens qu’on se colle l’un à l’autre… Je sens ses muscles tendus contre mon corps en éveil, et son érection contre la mienne. Je plaque mon corps au plus près du sien. Il se frotte à moi. De temps à temps, on te regarde. Je suis excité par ta présence… Ses mains parcourent mon corps, m’attrapent les fesses. J’ai soudain envie de sentir sa queue dans ma bouche et d’aspirer son gland. Je l’embrasse dans le cou, descends le long de son torse jusqu’à m’agenouiller devant lui. Il grogne d’excitation. Tu t’approches à nouveau, te colles à lui et l’embrasse. Je baisse son caleçon et sa verge gonflée jaillit. Je m’empresse de la mettre dans ma bouche. Il gémit. Je joue avec son gland, du bout de la langue, en même temps que je le branle légèrement. Je t’entends gémir à mesure que sa bite s’enfonce de plus en plus loin dans ma bouche. Je relève la tête, tu me regardes gourmande. Ton pantalon est ouvert, sa main est dedans. Il te doigte. Tu m’invites à me relever, et je me retrouve à votre hauteur. Tu déboutonnes mon pantalon et plonge la main dans mon caleçon. Je sens ta main chaude aller et venir le long de ma bite pendant que je continue à branler l’autre homme au même rythme. Il te doigte de plus en plus vite, et tes gémissements gagnent en intensité… Je le branle aussi de plus en plus vite, et il m’embrasse, haletant. Tu passes la langue sur mon lobe et le suce. Je sens que je ne vais plus tenir longtemps. Sa langue dans ma bouche, sa bite dans ma main, ta main sur ma queue…

Sentir sa queue à travers toi

Tu t’écartes soudainement. Il me plaque contre le mur et commence à me branler en me regardant droit dans les yeux, la bouche légèrement ouverte. Putain, c’est tellement sexy. Je t’entends gémir à côté. Tu as enlevé ton pantalon, t’es assise sur le sol, et tu te branles fougueusement en nous regardant. Je l’entraîne vers le sol, pour qu’on te rejoigne à quatre pattes. Lui et toi, vous comprenez mon invitation : le souffle court, il s’allonge sur le dos et te prend la main, pour que tu viennes te placer à califourchon sur lui. Il enfile une capote et toi, tu t’empales lentement, profondément sur sa queue tendue. Moi, je suis derrière toi, à t’embrasser la nuque, à t’effleurer le dos du bout des doigts, à caresser tes fesses, pendant que vous entamez un va-et-vient lent et intense, et que vos gémissements s’unissent… Je vous contemple un instant, je retarde le moment où je vais vous rejoindre, je fais monter le désir encore, et encore… Tu attrapes ma main, tourne ton visage vers moi ; tu m’implores de te prendre aussi. Je mets un préservatif, et viens coller mon bassin contre le tien. Lentement, je fais courir ma verge le long de ta raie de fesses, que j’ai humidifiée avec ma salive. Tout doucement, je commence à te pénétrer par derrière, et tu es déjà si dilatée… prête à recevoir ma queue. Je sens sa bite à lui, à travers toi… C’est comme si nous ne faisions plus qu’un seul et même mouvement. Le rythme augmente progressivement, des vagues d’excitation me traversent… Et toi tu es submergée par des sensations telles que tu te mets à crier de plaisir. Soudain, je sens l’homme se tendre, sous nous deux… Il se retire de toi, enlève sa capote et bascule la tête en arrière en poussant un râle étouffé. Il jouit et son sperme chaud se répand sur tes cuisses. Tu me regardes haletante, les yeux révulsés… Je continue à te sodomiser à grands coups de reins… jusqu’à l’orgasme. Tu jouis presque en même temps que moi. Je m’appuie contre le mur pour reprendre mes esprits. Nos corps s’éloignent… Je me laisse glisser à côté de toi, attrape ta main et t’attire contre moi. L’homme et toi vous reposez contre moi. C’est le calme après la tempête.