La crique

Gagnée par le désir et la chaleur

J’ai pris l’habitude de venir passer la fin de l’après-midi dans cette petite crique. Je ferme les yeux, bercée par le chant des cigales et la chaleur du soleil. J’aperçois alors un petit groupe d’amis qui arrivent vers moi, sortent leur attirail de plage, et me demandent si ça ne me gêne pas qu’ils s’installent aussi près. Je leur souris, et leur lance que je ne compte pas rester longtemps, avant de me rallonger. Soudain, je sens un choc puissant contre ma cuisse : une balle de volley m’a percutée. Un jeune homme se précipite vers moi, l’air désolé. Il a les cheveux en bataille, des yeux vifs et une peau gorgée de soleil. Qu’est-ce qu’il est séduisant… Il se confond en excuses en voyant la marque rouge que la balle a imprimée sur ma peau. Il a une voix grave et mélodieuse, légèrement cassée, qui me met des papillons dans le ventre. Il s’en va quelques secondes puis revient vers moi, un sachet de glaçons en main. Je l’observe tandis qu’il s’accroupit près de moi, suffisamment près pour que je sente la chaleur de son corps. Il a dans les yeux un mélange d’audace et de malice. Nos regards se croisent et s’accrochent pendant quelques secondes qui me paraissent une éternité… Il pose les glaçons sur ma cuisse et nos mains s’effleurent lorsque je me saisis du sachet. Un léger trouble nous traverse. On admire la mer côte à côte, tout en parlant de tout et de rien. Je sens parfois qu'il se tourne vers moi, qu’il détaille mon visage, fixe mes lèvres quand je parle. Quant à moi, je suis fascinée par des petits détails : sa barbe naissante, son grain de beauté dans le cou, le dessin de ses épaules… J’essaie de rester le plus naturel possible, mais je suis gagnée par le désir et la chaleur… J'ai envie de le toucher, de goûter le sel sur sa peau. Le soleil décline, il faut que j’y aille… Je me lève et me rhabille lentement. Il me propose de me raccompagner jusqu’à ma voiture. J’accepte. J’aimerais profiter de sa présence encore quelques instants… On arrive en haut de la falaise, et il m'aide à avancer en me prenant la main. Il l’agrippe avec fermeté et assurance, me hisse vers lui, et je me retrouve nez-à-nez avec lui. Nos corps sont très proches. On est comme paralysés. J’entends sa respiration, mais je n’ose pas lever les yeux pour croiser son regard ou le pli de sa bouche. Ses doigts glissent le long de mon bras et remontent jusqu’à mon cou.

Contre un arbre

Je ne bouge toujours pas mais un frisson me parcoure. Il enroule une de mes mèches de cheveux autour de son index. Je lève les yeux vers lui. Il place un doigt sous mon menton, et il me fait doucement relever la tête. Nos bouches se rencontrent… Sa langue joue avec la mienne, fermement et doucement, rapidement et lentement. Je passe mes mains dans son cou et les enfonce dans ses cheveux épais. Tout en continuant de m’embrasser, il m’entraîne un peu à l’écart du sentier et me plaque contre un tronc d’arbre. On s’embrasse de plus en plus intensément, nos langues déchaînées. Ses mains parcourent le haut de mon corps. Il est très excité. Moi aussi. Il déboutonne ma chemise avec dextérité. Il s’interrompt un instant en découvrant ma poitrine, me murmure que je suis magnifique. Il lèche mes seins, avide, gourmand, et mordille mes tétons. Il descend le long de mon ventre, l’embrasse, le caresse jusqu’à se retrouver à genoux devant moi. Je le regarde d’en haut. J’ai envie qu’il me lèche la chatte. Il fait descendre ma culotte le long de mes cuisses, met deux doigts dans sa bouche. Il les suce, indécent, avant de les enfoncer lentement dans ma chatte. Je vacille en le regardant. Son regard est planté dans le mien pendant que ses doigts vont et viennent entre mes lèvres, doucement d’abord, puis de plus en plus rapidement, à mesure que mes gémissements l’encouragent. J’écarte un peu plus mes jambes. Il approche son visage de ma chatte, et je sens soudainement sa langue à plat, onduler sur mon clito et mes petites lèvres. J’ai envie de sentir sa queue battre en moi. Je l’allonge au sol et l’embrasse à pleine bouche. Je descends son maillot de bain et sa queue surgit, droite et tendue, le gland découvert. Je descends vers son sexe, je sors ma langue et en lèche le bout. Je l’entends gémir et essayer de se contenir. Je mouille encore plus à l’idée du pouvoir que j’ai sur lui. J’ouvre grand la bouche pour prendre sa queue en entier. Son corps entier tressaille. J’enroule ma langue en remontant le long de sa queue et me redresse.

Double chevauchée

Je le branle doucement en le regardant, la bouche ouverte, je passe ma langue sur mes lèvres. Il se tord un peu pour contrôler le plaisir. Je m’avance sur son bassin, à cheval, et m’enfonce sur sa queue en érection. Je la sens me pénétrer très profond. Il gémit et me regarde comme s’il n’y croyait pas. Je fais bouger mon bassin d’avant en arrière, en mouvement circulaire, de haut en bas… La pression de mon clitoris contre son bas-ventre, la sensation de son membre dur en moi… C’est si bon ! Il saisit mes fesses dans ses deux mains et les pétrit. Il se mord les lèvres, gémit, essaye d’étouffer le bruit. On pourrait nous surprendre… Je sens sa queue grossir en moi, prête à décharger. Je ferme les yeux, me cambre de plus en plus, bascule la tête en arrière. J’aimerais qu’il soit partout en moi, que mon corps soit couvert de mains et de langues. La chaleur monte, l’air manque, la tête me tourne. Il émet un cri rauque, appuie sur mon bassin pour enfoncer sa bite encore plus profondément en moi, et nous jouissons au même moment… Sa queue est encore dure, et il continue d’aller et venir en moi tout en me dévorant des yeux. On entend des voix, pas très loin. Ça m’excite de savoir qu’on nous ait peut-être remarqué. Je le lui dis. Je sens sa queue se tendre encore plus. Il se redresse, m’attrape et me retourne pour me mettre à quatre pattes, me l’enfonce dans la chatte. J’ai envie qu’il y aille fort. Je remue mon bassin de plus en plus vite, d’avant en arrière pour augmenter l’intensité de la pénétration. Il gémit de plus en plus. Je le rends fou. Il me dit qu’il ne tient plus. Je sens sa queue se gonfler. Je me retire vite et me tourne pour prendre sa queue dans ma bouche. En même temps, j’enfonce mes doigts dans ma chatte et me branle vigoureusement. Je touche à peine son gland avec mes lèvres qu’il m’éjacule dessus. Je me caresse de plus en plus vite, et sens son sperme couler le long de mon visage et de mes cuisses alors que je jouis à mon tour. Il m’a regardé faire, le souffle court, le regard encore fiévreux de désir. Il m’embrasse longuement, me demande ce que j’ai prévu ce soir, et je sais déjà que nos ébats sont loin d’être finis…