Entre midi et deux

Premiers regards

Je regarde ma montre : mon pote est en retard, comme d’habitude. On s’est donné rendez-vous pour déjeuner, mais ça fait presque vingt minutes que je l’attends. Il a beau être mon meilleur ami depuis des années, il m’exaspère. Autour de moi, les gens prennent place et s’installent. Je remets mes lunettes de soleil et sirote mon verre. Derrière mes verres teintés, je te remarque aussitôt, assise à la table en face de la mienne. Toi aussi, tu es seule. Mon regard se pose sur ton visage angélique, mais très vite je le laisse courir de ton cou à tes seins. Tu portes une jolie robe d’été, à petites fleurs bleues. Sous le tissu, je devine tes tétons, qui pointent légèrement. Tu n’as pas de soutien-gorge. Cette découverte m’émeut et je n’arrive pas à détacher mes yeux de ce relief évocateur. Tes seins me fascinent. Je remonte le long de leur sillon jusqu’à tes yeux. Pour m’apercevoir qu’ils sont braqués sur moi. Tu n’as pas de lunettes de soleil pour camoufler ton regard, toi… et pourtant, tu m’observes et me détailles sans la moindre gêne.

Te suivre sans bruit

J’avoue que j’aime ça. À la façon dont tu mordilles ta bouche, je devine que ce que tu vois te plaît. Et quand tu passes une langue délicatement rosée sur tes lèvres, je me retrouve un début d’érection inattendu. Tu me souris soudain, un sourire franc et effronté. Désarçonné, je fais de même. D’un signe de tête, tu me fais même signe de te rejoindre. Je me lève et m’apprête à m’asseoir sur la chaise face à la tienne, mais tu poses un billet sur la table avant de te lever. Et quand tu me fais un clin d’œil coquin avant de m’inviter à te suivre, mon sexe est si dur que j’ai du mal à marcher. Tu t’avances dans le parc du restaurant d’un pas vif qui fait bouger tes seins. Ta robe est courte et le vent qui souffle par bourrasques en soulève le tissu de temps à autre. Je devine une minuscule petite culotte blanche. Je ne sais pas où tu vas, mais je pourrais te suivre comme ça jusqu’au bout du monde. Soudain, tu t’engages dans un petit chemin dérobé, entre deux arbres, puis tu t’arrêtes devant moi. Indécis, je m’appuie nonchalamment à un arbre et m’apprête à te parler, mais tu poses aussitôt un doigt sur ma bouche. Chut, me dis-tu d’une voix malicieuse. J’ai terriblement envie de toi. J’entrouvre les lèvres et attrape ton doigt, sur lequel je laisse glisser ma langue, avant de le sucer avec application. Je ne t’obéis pas. Je suis si excité que je pourrais jaillir juste en te regardant, sans même te toucher.

Prise en bouche

Tu souris de plus belle et laisse courir ton doigt le long de ma mâchoire, puis le long de mon cou. Il suit les boutons de ma chemise, jusqu’à la boucle de ma ceinture. D’une main experte, tu ne mets que quelques instants à libérer mon sexe protubérant et à le prendre dans ta main. Puis c’est ta bouche qui vient rejoindre la mienne. Ta langue, avide, se fraye un chemin jusqu’à la mienne et l’enlace de façon torride. Je n’y tiens plus, j’attrape tes seins et les pétris avec rudesse. La façon dont tu gémis me fait comprendre que tu aimes ça. Je sens ma queue palpiter dans ta main serrée qui monte et redescend dans un va-et-vient insensé. Puis tes lèvres quittent les miennes, et d’un geste sûr, tu t’agenouilles devant moi. Ta bouche m’accueille avec gourmandise, puis ta langue se perd le long de ma verge, jusqu’à mes testicules que tu prends goulûment en bouche. Oh oui… En même temps que tu me suces, tu me regardes d’un air coquin qui m’excite encore plus. Tu salives abondamment et je sens tes lèvres jouer avec mon gland qui perle déjà. J’attrape tes cheveux et tire légèrement dessus, pour te faire comprendre d’aller plus vite. Tu t’exécutes au-delà de mes espérances, et m'enfonces encore plus profondément en toi, jusqu'à la garde. Je regarde mon sexe entrer et sortir de ta bouche. Moi aussi, je suis affamé. En une seconde, je me laisse glisser le long du tronc d’arbre pour être à ta hauteur. Doucement, je t’allonge sur le sol face à moi, tête-bêche. Au loin, on entend la musique du restaurant.

Explosion finale

À tout moment, tu sais que quelqu’un peut nous surprendre. Mais je ne te laisse pas hésiter. Mes doigts courent le long de tes cuisses jusqu’à ta culotte que je soulève d’un doigt curieux. Tu gémis. Mon doigt ne s’arrête pas là et vient se perdre le long de tes lèvres, jusqu’à ton vagin, que je visite en expert. De la sueur perle sur ton front. Ma bouche rejoint tes seins, puis ton ventre. Tes hanches se tortillent pour me montrer le chemin. Tu halètes. D’un geste sûr, je baisse ta culotte et ma langue se perd dans les replis de ta vulve, jusqu’à aspirer ton clitoris que je lèche avec application. Tu es trempée, et ça m’excite encore plus. Je glisse deux doigts en toi, pour augmenter ton plaisir, puis je presse mon sexe contre ton visage. Tu reprends ta fellation avec appétit. De temps à autre, tu t’arrêtes pour laisser échapper un cri de plaisir, mais tes mains prennent aussitôt le relais. Lorsqu’enfin je sens ton corps se tordre sous ma langue, je ne peux plus me retenir. Ton vagin se contracte sur mes doigts et tu laisses échapper un cri de jouissance… Je me redresse et te fais signe que je vais exploser, mais tu n’arrêtes pas pour autant… Oh oui… Je comprends que tu veux que je jouisse dans ta bouche… Oh… Quand mon sperme jaillit, tu m’avales avec gourmandise. On reprend notre souffle, tous les deux en sueur. En quelques secondes tu es déjà debout, le doigt sur les lèvres pour m’indiquer de ne pas faire de bruit. Puis tu t’échappes rapidement, et ne me laisse même pas le temps de te suivre. Mon portable sonne: c’est mon ami, qui se demande où je suis. Au loin, tu n’es déjà plus qu’une petite tache bleue, délicieuse inconnue qui ne s’est même pas retournée.