Se redécouvrir

Room service fatal

J’arrive à l’accueil de l’hôtel et indique ton nom. Tu es déjà là, tu m’attends dans la chambre 208. Je monte les quatre étages à toute vitesse, impatient de te retrouver et de découvrir ce que tu me réserves. Ça fait des années qu’on ne s’est pas fait de surprises comme ça, toi et moi… Au lit, on sait exactement quoi faire pour plaire à l’autre, mais du coup, tout est bien rôdé… trop bien rôdé. Je sens bien qu’on glisse doucement vers une intimité un peu monotone et facile. Je repense à l’époque où on tentait plein de nouveaux trucs, pas toujours concluants, mais toujours excitants. Je me souviens d’avoir expérimenté des choses extrêmes, avec toi… Tu m’as fait découvrir plein d’aspects de ma sexualité. Ce petit frisson de nouveauté… Je crois que toi et moi on a compris combien il nous manquait, ces derniers temps. Du coup, quand j’ai vu ta lettre d’invitation mystérieuse sur la table du salon ce matin, mon cœur a fait un bond. Je suis curieux et un peu fébrile, ce soir. Je m’arrête devant la porte de la chambre et toque. Tu m’ouvres, et… wow. J’ai l’impression de rêver. Quelle vision… Tu portes un ensemble de lingerie en dentelle rouge bordeaux, des bas noirs rattachés à un porte-jarretelles et des escarpins noirs. Tu es si belle que j’en ai la gorge serrée. À peine la porte refermée, tu me plaques contre le mur et fonds sur ma bouche. Ta langue part à l’assaut de la mienne : tu m’embrasses avec tellement de passion, plaquée contre moi, que mon excitation monte d’un coup. Puis tu t’écartes, me lances un regard qui me laisse sans voix… et t’éloignes dans le couloir qui mène à la chambre. Lentement, tu évolues sur tes talons avec la souplesse d’un chat… Je t’ai rarement vue aussi “femme fatale”. Je te suis, et bordel, je suis déjà moite et tendu de désir. Tu te tournes vers moi et m’arrêtes dans mon élan d’une main ferme contre mon torse. Puis tu recules, et tu t’assieds sur le lit, jambes écartées et légèrement cambrée. Oh bon sang. Ta poitrine parfaite, enserrée dans cette dentelle et puis ces porte-jarretelles… Tu me donnes envie de me mettre à genoux et d’être ton esclave. C'est comme si tu lisais dans mes pensées : tu me regardes avec un air fier, et m’ordonnes de me déshabiller. Je m’exécute, j’attends que tu me guides.

Anulingus et gode-ceinture

D’un signe de la main, tu me demandes de m’accroupir devant toi, puis de défaire ton porte-jarretelles, et d’enlever ta culotte… Sous le tissu fin de ta culotte, ta chatte magnifique est là, ouverte, déjà un peu brillante. D’un regard éloquent, tu m’indiques la marche à suivre. Je plonge dans ton entrejambe, ma bouche contre ta vulve. Ma langue se glisse entre tes grandes lèvres, les parcourt de haut en bas, en cercles concentriques… elle passe sur ton clitoris, appuie dessus… avant de repartir en exploration jusqu’à l’entrée de ton vagin… J’entends ton souffle s’accélérer, je te sens vibrer au rythme de ma bouche sur ton sexe. Je commence à me branler en même temps que je te lèche, je suis tellement excité… mais tu te redresses, me pousses en arrière du bout de ton escarpin, l’air sévère. J’aime tellement ça, quand tu me domines… Tu te penches vers moi, un sourire irrésistible aux lèvres, et tes doigts viennent frôler ma bite. Ton contact me rend complètement dingue. Je me cambre, le plaisir monte d’un coup, mais tes mains m’abandonnent. Elles vont s’aventurer sous le lit… pour en sortir un gode-ceinture, que tu me montre avec un air interrogateur. Je suis parcouru d’un frisson d’excitation : ça fait des années que j’attends que tu me le proposes… Tu connais bien ma curiosité pour la chose. Tu m’ordonnes de me mettre en levrette, d’une voix ferme qui me fait bander encore plus fort. Je me mets en position, et tu me laisses dans une attente presque intenable… Tu viens de me donner un coup vif sur les fesses. Les claques s’enchaînent et ma peau s’échauffe… C’est délicieusement douloureux. Puis tendrement, tes lèvres descendent jusqu’à mon cul et je sens ton souffle chaud s’approcher de mon anus. Le bout de ta langue vient le taquiner, et je me contracte à chacun de tes assauts. Petit à petit, tu introduis ta langue humide dans mon trou et bientôt ton index vient accompagner ta langue, titiller mon point P… C’est juste l’extase.

Empalé et branlé jusqu’à l’extase

J’entends la bouteille de lubrifiant s’ouvrir. Tu en répands abondamment sur moi, et sur le gode… Tu plantes ton regard dans le mien pendant que tu fais coulisser ta main sur ton nouveau membre. Te voir ainsi, branler le gode, cambrée sur tes talons aiguilles qui mettent ta chute de reins en valeur… C’est juste tellement excitant. Ta main gauche se pose sur mes reins, et la droite dirige le gode vers mon cul. Tu commences des petits va-et-vient sur mon trou, tu prends ton temps… Je sais que tu veux me rendre fou de désir. Je finis par te supplier : “Prends-moi, s’il-te-plaît”. Tes lèvres esquissent un sourire. Tu me pénètres enfin. Doucement. Je sens que je me dilate, c’est une sensation tellement intense… Je sens le gode frotter ma prostate et m’envoyer des petites décharges électriques dans les couilles. Tu me tiens fermement par les hanches, tu te retires puis entres à nouveau en moi. Bordel… Je sens les frissons qui montent et descendent le long de ma colonne vertébrale à mesure que tu te retires puis reviens t’empaler profondément. Tu augmentes le rythme de tes coups de bassin, et je sens qu’à chaque coup de reins tu stimules ma prostate. T’empoignes ma queue pour me branler tout en me baisant le cul. Je n’ai jamais ressenti un tel plaisir. Tu accélères tes mouvements de bassin et me pilonnes, de plus en plus vite, de plus en plus fort. Ton corps claque sur mes fesses. Ce n’est plus érotique, c’est bestial… Je tremble sous tes assauts, je sens ma queue dure comme jamais qui est parcourue de pulsations de plaisir. Encore quelques coups de reins et tu vas me faire jouir… Tu empoignes ma queue et me caresse au rythme de tes coups de boutoir. Le mélange des sensations me fait trembler de plaisir… Oui, comme ça… Je jouis comme jamais. Tu te retires doucement de moi, et on s’allonge côte-à-côte sur le lit. Tu me regardes longuement, comme si tu me voyais sous un nouveau jour…