La fessée - épisode 1

Règles du jeu

Tu voudrais que, pour ta première fois, notre séance de BDSM se passe dans un cadre familier. Disons ta chambre, alors. Je t’apprends le code que j’aime utiliser avec mes soumis. Si tu veux que je m’arrête tout de suite, tu me dis « rouge ». Si tu penses être proche de ta limite, « orange ». Et si tu ne veux qu’une chose, que je continue, alors tu dis « vert ». Je rajoute, d’une voix plus basse, sensuelle : « Rouge et orange me vont, mais le but, c’est que tu me dises vert. Cette couleur me fait beaucoup d’effet… ».
On établit un safe word que je te fais répéter plusieurs fois à voix haute. Quand l’adrénaline va te submerger, il faut que ta bouche soit capable de former le mot sans y penser. À mesure que tu le répètes, à la table du restaurant, tu te rends compte de la bizarrerie de la situation et te mets à rougir. Tes réactions sont adorables et me font un effet immédiat. On a tendance à sous-estimer l’érotisme de cette partie, dans le BDSM : sonder la psyché de quelqu’un, découvrir ses souhaits et envies les plus sombres et inavouables, imaginer comment les rendre possibles… Je ne m’ennuie jamais dans ces tête-à-tête. Quel genre de dominant je serais, si je n’étais pas excité par le frémissement un peu honteux de ta bouche, par tes yeux timidement baissés, par ton sourire, pendant qu’on discute des punitions que tu veux que je t’inflige ?

Mise en bouche

Le jour J, je te fais prendre une longue douche chaude pour relaxer ton corps et ton esprit. Je t’attends, assis sur ton lit. J’ai mis un jean sombre et un t-shirt gris : rien de trop intimidant. La porte de ta salle de bains s’ouvre, et tu émerges d’un épais nuage de vapeur parfumée, les joues rosies par la chaleur. Tu portes une blouse légère et une jupe qui t’arrive aux genoux : c’est simple, élégant, et… comment dire ? Accessible. Peut-être en partie parce que je peux voir tes beaux tétons pointer à travers le tissu délicat de ton haut… Ta tenue provoque une forte décharge d’excitation en moi, et je sens ma queue palpiter contre mon jean. Oh, crois-moi, je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour nous satisfaire tous les deux. D’une voix grave, ferme et douce je te somme de t’approcher. Tu traverses la pièce, en me regardant avec un mélange d’appréhension et de curiosité. La situation a l’air de te plaire… Je te sens excitée. Répète-moi ton safe word. Voilà… Je vois que tu comprends l’importance que ce mot doit avoir dans notre jeu. Je te fais t’allonger en travers de mes genoux, les bras tendus devant toi. Tes hanches reposent sur mes cuisses, et je te colle tout contre moi. J’aime fusionner avec mes soumises quand je leur donne la fessée. Mmmh… La vue sur ton dos et tes fesses est délicieuse… Je vais prendre mon temps pour déguster ce qui vient.

Le jeu commence

On va commencer par des petites fessées, par-dessus ta jolie jupe, pour t’habituer à la sensation… La première claque sur ta fesse gauche te fait tressaillir de surprise : c’est exactement ce que je voulais. Ne t’inquiète pas, je ne serai pas trop dur avec toi aujourd’hui : je fais en sorte que mes débutants aient toujours plus de plaisir que de douleur, les premières fois… Le temps d’apprendre à rendre l’un indissociable de l’autre… Bientôt tu me supplieras de te procurer les deux, plaisir et douleur, à parts égales. Je me concentre ensuite sur ta fesse droite. Je lui donne une claque… puis deux… je les enchaîne de plus en plus vite, mais garde la même intensité. Tu commences à comprendre que te détendre est la meilleure manière de supporter autant de coups d’affilée. Bien… Soudain, je claque ton cul bien plus fort : tu te crispes de nouveau en poussant un petit cri de surprise. Voilà… Tu fais exactement ce que j’ai prévu. Je suis content de toi. Les claques s’enchaînent de plus en plus vite, jusqu’à ce que tu t’habitues. Alors, j’augmente la force. Ta respiration se fait de plus en plus saccadée ; je te demande de nommer la couleur qui correspond à ton état, et tu me réponds « vert », d’une voix rendue haletante par la douleur et l’excitation mêlées. Parfait. N’oublie pas, c’est toi qui contrôles : je ne suis que le moteur, toi tu es l’accélérateur et le frein.

Vitesse supérieure

Et tu viens de me dire de passer à la vitesse supérieure… Je remonte ta jupe pour découvrir ta culotte en coton. Elle me fait beaucoup d’effet : je passe doucement ma main dessus, je t’offre un moment de répit. Je suis hypnotisé par la courbe de tes fesses : j’appuie sur ton bassin pour te faire sentir à quel point ma bite est dure sous toi. Je fais un effort pour ne pas laisser mon désir pour toi prendre le dessus : il faut faire monter la tension progressivement. Mais qu’est-ce que tu m’excites… Maintenant j’écarte tes cuisses, délicatement, pour caresser ta peau à l’intérieur. Tu ne résistes pas : au contraire, tu arques ton dos un peu plus, relèves tes fesses, et t’ouvres à mon contact… Tu te comportes bien… Ça mérite une récompense. Je pose doucement deux doigts sur ta vulve à travers ta culotte. T’es trempée… Le tissu glisse sous mes doigts qui t’explorent… Oh… T’aimes ça, je crois… Je joue avec toi jusqu’à ce que tu gémisses fort, te tortilles, comme sur le point de jouir… C’est ça, continue… Laisse-toi aller…

Sans pitié

Et puis, sans prévenir, je baisse ta culotte et te mets une fessée retentissante, sans pitié, si forte qu’elle te laisse une petite marque. Le claquement résonne dans toute la pièce. C’est exactement ce que j’voulais. Je te laisse quelques secondes pour te remettre du choc. Bon, si tu ne te plains pas… je fais la même chose sur ton autre fesse. Je te fesse trois, quatre fois à la suite. Tu es essoufflée, confuse, tu gémis fort… J’adore t’entendre lâcher prise comme ça. Tu sens ma bite contre ton ventre, n’est-ce pas ? Tu me fais tellement bander… Mon érection tend mon jean et mon caleçon, les mouille de liquide pré-séminal… Si ça ne tenait qu’à moi, je te fesserais jusqu’à ce que tu me supplies et pleures… mais nous n’en sommes pas encore là. Je garde un rythme tranquille, et parfois, je lève la main pour faire mine de te fesser et te faire sursauter, mais contre toute attente je vais plutôt caresser doucement tes cuisses, ton dos… Mmmh… Tu es dans le doute, ne sais plus à quoi t’attendre, et finalement, tu ne fais plus qu’attendre, tremblante, absolument mienne. Je fais de toi mon jouet.

Flirter avec les limites

T’es magnifique comme ça, penchée sur mes genoux, vulnérable, haletante. Tu repousses tes limites pour moi, et y trouves du plaisir… J’adore éveiller cette part de toi. C’est toujours émouvant d’aider les soumis à faire naître cette facette d’eux-mêmes, surtout les débutants, comme toi… Je sens que quelque chose change en eux, qu’ils se découvrent en même temps que je les découvre. Je ne veux pas te pousser trop loin aujourd’hui - pas maintenant, surtout qu’on a encore deux sessions de prévues. Elles seront plus corsées : il y aura plus de jouets, plus de contraintes. Plus de douleur. Pour aujourd’hui, ma paume nue contre ton cul est bien assez. Je te donne des fessées de plus en plus rapprochées, de plus en plus fort. Tes gémissements se sont changés en cris étouffés, en grognements… mais tu ne dis pas le safe word. C’est bien, tu es courageuse. Ta peau rougie et brûlante se couvre de petits points bleus, devient de plus en plus sensible : il est temps que je m’arrête.

Délivrance

Tu as déjà tenu jusqu’ici : tu mérites bien une récompense. Je fais glisser ma main de tes fesses à ta chatte, nue et offerte. Cela te fait frémir, et tu te cambres encore plus. Je te pénètre avec deux doigts… Tu rejettes la tête en arrière et gémis puissamment, puis tu recules ton bassin pour que mes doigts rentrent plus profondément en toi, plus fort. De mon autre main je commence à masser ton clitoris, d’abord doucement, puis de plus en plus vite. Tu rougis, étonnée de la force du plaisir qui t’envahit… Vas-y, je veux te voir jouir… Je veux entendre le bruit de ton orgasme… Je fais vibrer ma main contre ton clitoris un peu plus fort, encore plus vite, en fonction du rythme que tu sembles apprécier. Puis je m’arrête d’un coup.. Et je reprends… je te fais attendre, désirer cet orgasme comme jamais… Jusqu’à ce que… Voilà… C’est bien… Ton gémissement est si beau qu’il me fait presque mal. Tes doigts s’agrippent à la couette : l’orgasme t’envahit par vagues, tout ton corps tremble et se tord. T’es si belle…Tu as repris ton souffle ? Bon. Tu t’avances pour m’embrasser : j’en ai envie aussi. Tu as dépassé mes attentes, aujourd’hui. Je ne pensais pas que tu serais capable de prendre autant. Ce qui veut dire que la prochaine fois… Je ne serai pas aussi tendre.