Une cohabitation brûlante

Mon fantasme interdit

Allongée dans mon lit, je profite de la tiédeur de mes draps. L'appart est pour une fois tout à fait silencieux, c’est agréable… Mais impossible pour moi de trouver le sommeil. Il occupe mes pensées, une vraie obsession. C’est mon fantasme interdit. Deux mois qu’il est entré dans ma vie, et il est toujours dans un coin de ma tête, jour et nuit. Il faut dire qu’entre nous, l’attraction a été immédiate. Le seul frein à nos pulsions charnelles? Les règles élémentaires de la vie en colocation : les histoires d’amour et de cul entre colocataires, c’est, comment dire… vraiment compliqué. Du coup, dans notre appart, il est interdit de coucher entre colocs, mais ça ne nous empêche pas de jouer avec le feu… On prend un malin plaisir à faire monter cette tension sexuelle entre nous deux, à tester les limites. Qui aurait cru que résister à la tentation se révélerait être encore plus excitant que d’y succomber ? Mon esprit s’échauffe : je l’imagine dans son lit, torse nu, les yeux grands ouverts dans la noirceur de la nuit. Est-ce qu’il essaie, lui aussi, de me sortir de son esprit ? Je suis sûre qu’il est incapable de trouver le sommeil à cause de cette tension sexuelle qui le dévore, qui nous dévore. Seul un mur nous sépare… Ça serait si simple d’enfreindre les règles et d’aller le rejoindre dans son lit… Peut-être qu’il serait là à m’attendre, déjà bien dur et tout chaud pour moi ? N’attendant plus que ma main descende le long de son torse pour arriver jusqu’à son sexe. Je viendrais alors le caresser doucement du bout des doigts… Rien qu’à l’imaginer, je sens l’excitation qui enflamme mon ventre, et une bouffée de chaleur m’envahit. Mon corps s’échauffe, mon sexe s’éveille progressivement, et, comme une vague déferlante, le désir me submerge.

J’en veux plus

Mes mains entament un petit voyage sensuel : elles glissent le long de mon cou, s’arrêtent pour dessiner des arabesques sur la peau veloutée de ma poitrine… puis viennent effleurer mes côtes, mon ventre, mes cuisses… J’excite mes sens pendant un moment, imaginant que ce sont ses mains à lui, plus larges et plus fermes, qui explorent mon corps de cette façon. J’empoigne ma poitrine, et taquine mes tétons qui pointent du bout des doigts. Que c’est bon ! Ils sont déjà si sensibles que je pourrais prendre mon pied rien qu’en les tourmentant. Des picotements de plaisir électrisent mon corps. Mon désir s’enflamme, je mouille comme une folle. J’en veux plus. Mon dos se cambre et mon bassin se soulève du lit alors que je joue avec mes seins. Puis mes doigts poursuivent leur exploration et prennent la direction de mon entrejambe. Mes cuisses s’écartent d’elles-mêmes pour accueillir ma main : c’est chaud, humide, gonflé, plein de promesses. Mes doigts glissent le long de ma fente, forment de petits cercles, titillent, effleurent, palpent, caressent. Le plaisir monte alors que je m’active sur ma chatte ruisselante et taquine mon clitoris durci. Des électrochocs me traversent et me font tressaillir. Je l’imagine en train de m’observer et de se branler en même temps, excité par la vision de mon corps brûlant de plaisir. Je me cambre et mon regard accroche mon reflet dans le miroir placé en face de mon lit. Mes yeux suivent la cambrure de mon dos jusqu’à mes fesses et mes cuisses entrouvertes, laissant apparaître ma chatte émoustillée… et toujours insatisfaite. Puis enfin, je croise mon regard. Gourmand, fiévreux, assoiffé. Mon reflet est un véritable appel à la luxure. Je m’imagine que c’est lui qui est face à moi, à la place de mon reflet : je lui souris d’un air espiègle, place deux doigts dans ma bouche et commence à les sucer. L’image que je renvoie est indécente et totalement excitante : j’ai l’air d’une vraie petite salope en manque. Si seulement il me voyait ainsi… Il me prendrait sans ménagement. Je lui offrirais ma chatte en feu, ouverte et trempée, ma petite bouche insolente et même mon cul étroit. Je veux qu’il me fasse soupirer, geindre et crier toute la nuit…

Un orgasme explosif

Je veux qu’il me baise jusqu’à ce qu’on tombe de fatigue. L’intérieur de mes cuisses, luisant de mon nectar, n’attend plus que sa langue coquine pour venir me goûter, me lécher, me pénétrer. Le visage enfoui contre ma chatte, il prendrait son temps pour m’explorer avec sensualité et me faire languir, jusqu’à ce que je le supplie de me faire jouir. Alors, il se déchaînerait et agripperait mes cuisses pour me baiser fougueusement avec sa langue et sa bouche, ravi d’entendre mes cris de plaisir. Puis ses mains viendraient caresser mon visage, saisir mes cheveux pour me guider vers son membre énorme et dur. Je veux le prendre tout entier dans ma bouche, le sentir me posséder. J’attrape le gode posé sur la table de nuit et l’engloutis le plus profondément possible dans ma gorge. C’est comme si je pouvais sentir son odeur forte et musquée inonder mes narines, et son goût salé se répandre sur ma langue. Un vrai délice… Je suce avec passion, je me délecte de chaque recoin. Je mouille comme jamais, prête à l’accueillir… Je l’imagine se placer derrière moi… ses mains puissantes attraperaient mes hanches pour m’empaler sur sa queue bien dressée et palpitante. Je me positionne à quatre pattes, et j’insère le gode dans mon vagin, d’un coup, bien profondément. Je me cambre d’extase… Si seulement c’était sa queue. Je me branle à fond avec le gode, effectue des va-et-vient de plus en plus rapides, plus de plus en forts. Mon corps est tendu, en feu. Je suis tellement excitée… Je me gode à un rythme effréné, guidée par mes pulsions. Ma main gauche vient chercher mon clito prêt à exploser. La sensation est si puissante ! Mon bassin ondule et mes seins bougent en rythme, j’aimerais tant qu’il les prenne et les malaxe… Oh putain… oui, ça vient ! Ma vue se brouille… Le dos cambré au maximum, je me sens partir… C’était un orgasme explosif, puissant. Mon corps se relâche sur les draps mouillés et mon jus dévale l’intérieur de mes cuisses. Je m’allonge sur le dos, contemple le plafond. Je me demande s’il m’a entendue, de l’autre côté du mur…