Banc public

Et si on essayait ?

On est assis l’un à côté de l’autre à la terrasse d’un bar qu’on adore tous les deux. Nous attendons un pote à moi qui est un peu en retard. Ça me fait vraiment plaisir de te le présenter. Il a vécu brièvement avec moi en colocation, un ou deux mois. Nous avions passé les deux mois à faire connaissance, et on s’entendait super bien. On se taquinait tout le temps, on se chamaillait, on était très tactiles l’un avec l’autre… Je m’étais demandé à l’époque s’il n’allait pas se passer quelque chose entre nous. Tu sais que j’ai toujours été attiré par les hommes… Et avec lui, j’pense que j’aurais pu sauter le pas. Mais rien. Je crois qu’on a préféré rester sur un plan amical. Et puis je t’ai rencontrée, toi, peu après… Ma partenaire de crime. Tu sais la suite. Toi et moi, on ne s’est plus quittés. T’es particulièrement séduisante ce soir, d’ailleurs. T’as mis une jupe taille haute et une chemise décolletée qui fait ressortir la couleur de ta peau. Et puis tu t’es maquillée les yeux : ca te donne un regard encore plus ténébreux que d’ordinaire. Tu me remercies d’un sourire mutin, et me dis que t’es curieuse de voir comment je vais réagir, face à mon pote que je n’ai pas vu depuis deux ans, et qui m’attirait beaucoup. Tu n’as pas l’air jalouse du tout. Plutôt… intriguée, amusée. Tu me demandes en plantant ton regard dans le mien si j’ai déjà songé à faire un plan à trois, un jour, avec toi et un homme. Des images me traversent l’esprit, de toi avec un autre - je ne sais pas pourquoi, mais j’imagine que c’est mon ami. Je suis troublé : « Ça me plairait beaucoup, je crois ». Tu sembles ravie de la réponse.

Il arrive…

Il arrive à ce moment-là. En peu de temps, je te sens déjà conquise par mon ami, drôle et extraverti. Il dégage une assurance sereine et, je dois l’avouer, il est encore plus beau qu’il y a deux ans. Il te dit à quel point il était impatient de te rencontrer, et qu’il n’est pas déçu : il nous complimente sans cesse, avec un tact qui nous fait sourire malgré nous. On rattrape le temps perdu, et on passe trois heures exquises à rire, à se confier… Notre complicité n’a pas changé. Lorsqu’il s’éclipse un instant, tu me dis en riant que tu comprends très bien pourquoi j’étais attiré par lui… et tu me glisses à l’oreille que ce pourrait être lui, l’homme de notre plan à trois. Je n’ose pas te regarder dans les yeux lorsque je te réponds : « Oui, si ça doit être quelqu’un, ce serait lui ». On décide de quitter le bar. La nuit est chaude, on se balade dans les rues désertes, galvanisés par le silence. On se regarde tous les trois avec attention, on marche côte à côte, nos corps se frôlent… Quelque chose nous unit ce soir. On va se poser dans un petit parc complètement désert. On s’affale sur un banc, toi entre lui et moi. D’un geste très naturel, tu nous prends à chacun la main. Tes doigts commencent à caresser le dos de ma main, tendrement. Je me tourne vers toi pour t’embrasser. Tes lèvres réveillent un désir soudain en moi, je me sens devenir dur. Notre baiser dure un moment, puis tu te tournes vers lui. Tu t’excuses de notre impolitesse. Il te dit que ça ne le dérange pas, au contraire. Vous restez un instant à vous regarder, troublés. Il me regarde à mon tour, et je me sens rougir. Son regard est si sensuel, empli d’un désir tendre…

À deux sur une

Tu me demandes si tu peux l’embrasser. J’acquiesce. Vos lèvres se rencontrent… Je sens mon sexe se raidir encore plus. Votre baiser est torride, passionné, et je vous regarde, bouche bée d’excitation. Il approche son visage du mien et saisit ma nuque. J’appréhende son baiser, mais je suis tellement excité… Il m’embrasse doucement d’abord, puis nos bouches s’entrouvrent. Mmmh… Je t’entends gémir de désir entre nous. Je me détache de sa bouche pour venir embrasser ton cou. Il fait de même. Le cou, c’est la zone érogène qui t’enflamme comme par magie. Tu gémis de plus en plus fort tandis que nos lèvres commencent à descendre le long de ta poitrine et que nos mains remontent le long de tes jambes. On déboutonne ta chemise, et il dégage l’un de tes seins de ton soutien-gorge. Il l’admire et le prend dans sa bouche. Il lèche ton téton avec application… Oh, vous êtes si excitants, tous les deux… Pendant ce temps, sa main s’est posée sur ma cuisse, et il la remonte jusqu’à mon sexe. Son toucher m’enflamme, et j’ai qu’une envie : qu’il sorte ma queue de mon pantalon et qu’il me branle. Oh oui… Sa main commence un mouvement de va-et-vient sur ma bite à travers mon pantalon. Ta main se pose sur son sexe à lui… Ta respiration est saccadée par l’envie. Je t’ordonne de le sucer, pendant que je vous observe. Un sourire aux lèvres, tu te mets à genoux devant lui, toujours assis sur le banc. Tu déboutonnes son jean et sors son sexe tendu. Mmmh… Il a la tête renversée en arrière, submergé par l’anticipation du plaisir. Tu joues un peu avec lui : tu ne prends pas tout de suite son sexe dans ta bouche. Comme tu le fais avec moi, tu embrasses d’abord sa verge, la lèche, la branle doucement. Il gémit à chacun de tes coups de langue, et ça m’excite tellement…

Vagues d’orgasmes

Tu prends ma main et la glisse sous son t-shirt. Je sens son torse ferme sous mes doigts, et commence à le caresser pendant que tu prends enfin son gland entre tes lèvres. Il m’embrasse de nouveau, et ça t’excite : tu le suces de plus en plus vite, de plus en plus profondément. Sa main vient ouvrir ma braguette, et sortir ma queue pour la caresser. Il humidifie sa main avec sa salive et commence à me branler fermement, tout en continuant à m’embrasser à pleine bouche. À ce moment-là, un véhicule passe. On se fige et, une fois la voiture repartie, on reprend de plus belle nos ébats. On est tous très excités à l’idée d’être découverts. Je profite de ce moment pour venir me placer à genoux derrière toi, soulever ta jupe et baisser lentement ta culotte. Dans un souffle, tu me demandes de venir en toi, vite. Lui et moi on se regarde tandis que j’approche mon bassin du tien… J’entre en toi, mes deux mains sur tes fesses magnifiques… Tu pousses un cri de plaisir. Il saisit ta nuque et la caresse de sa main puissante, pour t’inciter à le sucer encore plus fort. Tu avances de nouveau ta bouche sur sa verge et le suces du mieux que tu peux, distraite par mes coups de rein. Notre excitation n’a plus de limite… Je me sens très proche de jouir en toi… Je lève les yeux vers lui… Les vibrations de tes gémissements sur son sexe semblent l’avoir rendu muet de plaisir… Il nous murmure qu’il va jouir d’un moment à l’autre, et à ces mots je sens ton vagin se contracter très fort sur mon sexe… Oh… Bordel… Tu trembles de tout ton corps. Ton orgasme provoque aussitôt le sien, et vous voir ainsi me fait jouir si fort… Le calme est revenu. On est tous les trois enlacés sur le petit banc. Quelque chose me dit que ce n’est que le début d’une belle aventure à trois…